La peinture à l'huile de lin pour supports a le vent en poupe. D'une part, grâce à ses propriétés végétales et recyclables, et d'autre part, grâce à ses qualités techniques inégalées. Ce n'est pas un hasard si, aujourd'hui encore, on retrouve des couches de peinture à l'huile de lin vieilles de plusieurs siècles sur des œuvres monumentales, encore parfaitement intactes. Les monuments nécessitent la peinture à l'huile de lin, qui a fait ses preuves depuis des siècles comme protecteur du bois.

Quelles couleurs retrouve-t-on dans cette collection ? Bien sûr, les classiques Heerengrachtengroen et Standwit, mais aussi le Oer Rood du paysage de Groningue et, par exemple, le Camperduins Groen des dunes de Schoorlse. Plus tôt dans le temps, des hommes ont importé le jaune indien d'Orient et en ont fait une peinture orange chaude. Quant au Umber Grey, un gris foncé aux tons jaunes de la terre d'ombre, il trouve parfaitement sa place dans un paysage urbain contemporain.

Le Heerengrachtengroen est traditionnellement, comme son nom l'indique, la couleur utilisée pour décorer le Heerenhuizen, le long du canal de la ville. Le vert était une couleur coûteuse, car il était composé de bleu et de jaune. Le pigment bleu était le plus cher disponible. Le pigment jaune, moins résistant, s'estompait lentement, laissant la peinture prendre une teinte bleutée. Avec un vert aussi foncé sur votre porte d'entrée, vous rayonniez de grandeur et de richesse.

En revanche, dans les années 1950, notre patrimoine le plus récent du Flevopolder était peint dans des tons bruns pâles : des couleurs moins chères qui correspondaient à la pénurie pendant la période de reconstruction.

Cet éventail est une ode à la peinture artisanale des peintres, à la qualité et à la durabilité qui en découlent. Dans un éventail, les couleurs ne sont bien sûr qu'une indication, car la brillance grasse et bombée de la peinture à l'huile de lin TOPLIN offre des couleurs beaucoup plus profondes.